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dimanche, 04 février 2007

[Aparté]

On a la chance que l'on se donne, celle que l'on mérite aussi... En est-il de même du bonheur ? C'est ce qui tourne dans ma tête ces derniers temps. Etre heureux, c'est quoi ? Ai-je la vie dont je rêvais enfant ? Ne peut-on prétendre aspirer à mieux que ce que l'on a ? Et dans ce cas, c'est la spirale du toujours plus. Un état de perpétuelle insatisfaction, quels que soient les choix que l'on fasse, les décisions que l'on prenne, et qui visent toujours à un peu plus de bonheur... et que l'on ne peut jamais tout à fait atteindre.

Alors retour à la case départ : finalement de quoi est-on maître dans nos vies ? De soi, presque exclusivement. Le reste c'est la loterie. On ne choisit pas ses parents, sa famille, ses enfants. On compose avec. Parfois avec réussite, d'autres fois avec des constats d'échec.

Là où j'en suis, je ne cesse de me questionner sur ce que je mérite de vivre. Peut-être suis-je destinée à cette vie banale et parfois (trop) lourde à porter et que je n'ai pas 100% la main dessus. Peut-être qu'être adulte c'est juste accepter que la vie soit juste normale, banale, commune, lisse, plate et sans envergure.

Alors pourquoi aspirai-je à mieux, étant enfant ?

Je rêvais juste d'une vie que je choisirais. Pas que je subirais.

Mais c'est hors-normes ça.

vendredi, 02 février 2007

2 ou 3 choses

  • LAMCC, Broadcom et Cisco, membres de l'IEE, proposent d'améliorer la gestion d'énergie des réseaux hauts débits, par exemple en automatisant leur débit : un lien 10gigabit/s pourrait descendre automatiquement à 1gigabit/s ou 100Mbit/s en cas d'affaiblissement du flot de données à transmettre sans nécessiter un coût important de reconception de l'architecture. Economie visée : 450 millions de dollars sur la facture énergétique annuelle des Etats-Unis.

 

  • En retard mais c'est important, surtout après avoir vu ce film

 

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Il y a urgence

 

dimanche, 21 janvier 2007

Message in a bottle

J'ai beau avoir 40 ans, savoir quelques trucs de la vie, connaître un peu la nature humaine et cette espèce bizarre, en particulier, qui se trouve être les hommes ; et bien j'en découvre encore !

J'ai réalisé grâce à une amie, en couple depuis 16 ans avec son homme à elle que finalement, il y a certains principes de base qui m'avaient échappés. C'est amusant de découvrir au long d'une discussion qu'on se retrouve dans les mêmes impasses parfois... sauf qu'elle a trouvé les solutions pour arrondir les angles et s'en accomoder. Je vais donc en prendre de la graine et devoir changer quelque peu mon fusil d'épaule parce que j'ai pris conscience de choses qui peuvent paraître évidentes à d'autres mais pas à moi.

Donc il faut arrêter de penser que les hommes, par défaut, sont dotés d'intuition. Non, un homme (en général) pour qu'il comprenne il faut lui dire les choses. Par exemple, suggérer une idée de cadeau ne suffit pas : il suffit de dire simplement "j'aimerais bien changer de boucles d'oreilles de temps en temps, tiens celles-là elles sont super chouettes non ?" au lieu de penser benoîtement qu'il remarquera - forcément - qu'on porte toujours la même paire (... et donc qu'il prendra forcément l'initiative tôt ou tard de pallier au manque)

Et puis il ne remarquera pas forcément non plus qu'il n'y a plus de jus de fruit / de lait / (de choses lourdes à porter en général) et donc que, de lui-même, il arrivera le soir avec les bras chargés de ces choses si banales qui font que c'est confortable ! non : il suffit de dire "mon trésor, tu pourrais t'arrêter prendre ce qui manque ?" et là il se fera un plaisir de rentrer le soir avec les courses attendues.

Ou bien dire (voire répéter) "j'aimerais tant partir en WE tous les deux, loin de Paris" ne suffit pas ! il faut juste l'organiser, ce WE ; et ainsi (quand, par bonheur, il aura un WE sans boulot) ca sera cool de s'évader de Paname ensemble.

Finalement c'est basique. Dire simplement les choses au lieu d'attendre qu'il déduise de lui-même et capte le message à peine suggéré qu'on envoie, nous les femmes, en pensant logiquement que c'est reçu 5/5 en face. Non, l'homme est dans ses pensées (bien moins concrètes et réelles que nous, bien souvent). Donc il faut juste mettre sa fierté de côté, ne pas se sentir humiliée de demander, et ainsi finie la frustration ou les attentes vaines : tout est divinement clair !

Pas trop compliqué, il suffisait d'y penser.

Et maintenant que j'y pense il n'y a plus qu'à changer ! ^^

vendredi, 12 janvier 2007

'night

hop et une note de plus morte-née ! il suffit d'un trait de souris et d'un "enter" pour que la note disparaisse à tout jamais... ou revienne autrement un soir où je ne l'attends pas.

Pour l'heure bougie, cigarette et Air dans les oreilles, histoire d'aller dormir tranquillement.

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Bonne nuit les noctambules !

mercredi, 10 janvier 2007

Flemmingite aïgue

En ce début d'année, c'est flemmardise à tous les étages. Rien à faire, le mois de janvier est un mois que je trouve long, trop long et j'attends juste qu'il passe, se termine et que le ciel s'éclaircisse, que les bourgeons apparaissent et qu'enfin je remise à la cave les gros pulls et les manteaux épais.

Tiens, il pleut sur la tour eiffel, ça ne change pas...

Tiens, je commence à trouver cet appart exigu

Tiens j'ai viré le sapin et les décos de noël

Comme une envie de renouveau, de changement, de choses qui bougent et qui avancent.

Même si je flippe toujours autant...

mercredi, 03 janvier 2007

Paradoxes en voeux

Celles et ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés que je fasse encore une fois ma revêche en disant que les voeux de nouvel an, spa trop mon truc ; que janvier non plus et qu'à dire vrai mon désir d'ermitage qui s'amorçe aux alentours du 10 décembre se poursuit généralement jusque mi (voire fin) janvier. Enfin le 31 c'est la date limite pour les voeux mais ils sont généralement concentrés début janvier, disons dans les 10 premiers jours...

Il y a deux jours où je refuse de travailler dans l'année (hormis les congés réglementaires) : le 1er jour travaillé de janvier (à défaut de pouvoir m'octroyer tous les suivants) et celui de mon anniversaire. Je n'ai pas failli à la règle en espérant échapper au bisoutage obligatoire de toutes les personnes que je croise agrémenté d'un guilleret "bananétoumévoeux [...] et la santé hein, la santé surtout"

Pfff

Sur le lot allez, ca me fait plaisir de les souhaiter, sincèrement, à 3 ou 4 personnes grand maxi. Mais les bonnes manières m'empêchent de reculer en disant "rha pouah tu vas pas m'embrasser quand même ?" Non, cela ne se fait pas... Même si je dois réfréner le mouvement de recul, il FAUT que je sois forte, allez plus que ... 28 jours à tenir et on parlera d'autre chose.

Mais comme ici, dans mon antre, je suis chez moi (et un peu chez vous),
Comme, du coup, cela me fait plaisir d'avoir une pensée pour vous C&M, M., Jevli, Chris, Nathalie, Bluevalentine, Ancat, Trungpa, Lorenzo, Marc, Beside, Pyrome et tous ceux que j'oublie (ne m'en veuillez pas trop !), je vous souhaite, rien qu'à vous et de tout coeur

 

Une excellente année 2007

Avec du bonheur dedans,
Avec de la joie, des rires et de l'amitié,
Avec de l'amour tout plein partout,
Avec des sous par liasses histoire de ne pas s'en faire
Avec des bulles où vous vous direz "CA c'est chouette"
Avec des petits moments où vous aurez chaud au coeur
Avec des instants intattendus, des surprises
Pour vous et tous ceux que vous aimez...

Profitez de chaque moment, ne gardez que le plaisir et soyez heureux !

jeudi, 23 novembre 2006

Surréaliste

- France Telecom Bonjour !
- Bonjour, je voudrais enlever l'option "le plan"
- Ah... bien...
[...]

(bruits de discussions dans le fond, mon interlocutrice poursuit...)

- Heu, ca vous dérange pas que je sois au téléphone là ? (s'adressant à ses collègues qui rigolaient derrière)
- ...
- Ouais je pars en WE je reviens mercredi prochain... Oui, je vais à l'hotel ! je ne vais pas dormir dans une hutte hein HAHA... Nan j'ai pas les enfants biensûr, sinon je n'irais pas là ! Ouais j'y vais toute seule...

(Là j'ai... comment dire... légèrement buggué, donc j'ai fait pareil)

- C'est bon, tu la sais ta leçon ? alors allons-y ! (et je fais réciter la leçon tout en gardant le téléphone collé à l'oreille jusqu'à ce que...)

- Madame ?
- Oui ?
- C'est l'heure des leçons ?
- Exactement ! (t'as quelque chose à me dire ? non parce que là je sens que ca va fuser !... finalement non elle n'avait rien à redire)
- Bien, c'est fait !

Là je me suis demandé si j'avais vieilli.
Si j'étais devenue une vieille ronchon pleine de principes.
Si c'était moi qui devenais intolérante ou bien si réellement la situation était tout à fait normale...

Je me suis demandé où était passé le (bon vieux ?) temps où le client était roi. Où - à minima - on le traitait comme tel ?

Il faut croire que désormais, le client est un pote... ?

vendredi, 25 août 2006

Re-Paire

Je n'arrive pas encore à classer mes idées, à mettre de l'ordre dans ma tête, à trouver mes nouveaux repères.

Certes, cette situation a comme un goût de déjà vu, et pourtant, cette fois, tout est différent. Et si tout est encore si confus c'est parce que là, il y a quelque chose que je ne maîtrise pas, d'où la sensation d'être un peu perdue.

Je pensais contrôler ma vie, mes sentiments. Je pensais maîtriser chacune de mes décisions. Et là, pour la première fois, quelque chose a été plus fort que moi, que ma volonté, que mes beaux principes et mes belles idées. J'étais tellement persuadée que le revoir ne serait qu'une formalité, une étape normale du processus qui va de "amoureux" à "amical"... Et puis non. Je n'explique pas encore ce qui s'est passé, ni ce que je ressens depuis, hormis que c'est bon comme le bonheur en barre, que ca me fait sursauter dès que j'y pense et que j'ai envie de me laisser emporter par cette vague-là.

Il n'avait pas calculé. Il ne m'a pas piégée. On est juste aimantés. Même si cela a un côté angoissant pour nous deux, il est impossible d'y résister.

Désormais, je dois faire les choix de vie qui s'imposent. Je ne peux pas vouloir la solitude alors que je l'aime à ce point. Il va falloir des ajustements, des réglages, du temps, de la patience mais une chose semble certaine : lui et moi, même si c'est compliqué et difficile ensemble, c'est juste impossible séparés.